Eric GOMEZ, Emmanuel LEDOUX, Bruno MARY
Centre d’Informatique Géologique, ENSMP, INRA
Afin de représenter les transferts d’azote, sur le bassin de la Seine, depuis les sols jusqu’aux eaux de surface, en tenant compte de l’inertie conférée par les temps de résidence parfois très longs de l’azote dans les aquifères, l’Ecole des Mines de Paris a développé un modèle intégré (Gomez 2002). Notons que pour tenir compte de cette inertie, la durée des simulations devra être suffisamment longue, environ 30 ans. Le principe de ce modèle repose sur l’association de trois modèles existants : le modèle agronomique STICS (Brisson et al. 1998), le modèle hydrologique MODCOU (Ledoux 1980) et le modèle hydrogéologie NEWSAM (Levassor et Ledoux 1996), capables de simuler respectivement les flux de nitrates à la base de la zone racinaire, les écoulements superficiels conjointement aux écoulements souterrains, et le transport de nitrate dans un système aquifère multicouche. Pour assurer un transfert continu de l’azote dans un système hydrologique, à l’échelle régionale, deux étapes principales sont nécessaires. La première consiste, notamment, à apporter des développements conceptuels au niveau des modèles eux-mêmes. La seconde concerne l’assemblage des modèles entre eux.