B. Labarthe, N. Flipo, L. Abasq, B. Deleplancque, A. Jost, A. Mouhri, C. de Fouquet
Centre de Géosciences, Mines ParisTech, UMR 7619 METIS, UPMC
DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2013.vol13
Le PIREN Seine s'attache à quanti_x001C_er l'impact de l'anthropisation du milieu naturel sur les enveloppes _x001D_uides terrestres (atmospheriques, hydrographiques) (Fechner et al., 2012; Lestel, 2013; Ledoux et al., 2007; Billen et al., 2007) et plus particulièrement sur le _x001D_euve Seine et ses a_x001F_uents (Even et al., 2007; Tusseau-Vuillemin et al., 2007; Teil et al., 2005). Face aux problèmes de pollutions di_x001B_uses que connaît le bassin de la Seine, la communauté scienti_x001C_que du PIREN Seine s'est intéressée depuis plusieurs années aux processus d'auto-épuration des milieux naturels (Greiner, 1997; Curie et al., 2003; Sebilo, 2003; Marmonier et al., 2012). Les études menées dans ce cadre ont montré que les échanges entre eaux surfaciques et souterraines jouent un rôle prépondérant dans ces phénomènes d'auto-épuration des milieux (Flipo et al., 2007; Curie et al., 2009). Or, au sein des bassins versants, une partie non négligeable de ces échanges a lieu au niveau des interfaces nappe-rivière (Tajjar, 1993; Weng et al., 1999; Winter, 1998; Mouhri et al., 2014), qui sont ainsi le siège de processus biogéochimiques permettant leur dégradation (Croguennec, 1998; Greiner, 1997; Curie et al., 2009; Marmonier et al., 2012). En particulier, au sein des interfaces nappe-rivière les zones humides sont le lieux de stockage et de dégradation des pollutions di_x001B_uses (Curie, 2006; Curie et al., 2003; Croguennec, 1998). Dans ce cadre la plaine alluviale de la Bassée, qui constitue une des dernières grandes zones humides d'Ile-de-France (Gaillard, 1999) présente un intérêt particulier. Une des premières étapes pour une meilleure compréhension des processus biogéochimiques en jeu est d'établir avec précision la dynamique et le bilan des _x001D_ux échangés au sein de l'interface nappe-rivière. Dans cette optique, il apparaît indispensable de prendre en compte la dimension multi-échelle de ces échanges nappe-rivière (Flipo, 2013).