Modélisation économique des relations entre agriculture et environnement à l'échelle du bassin de la Seine

Auteur.e.s

P. Cantelaube, A. Ducharne, F. Habets, P-A. Jayet, C. Mignolet, E. Philippe, C.Schott, P. Viennot, P. Zakharov

Université

UMR Économie Publique, INRA Grignon, INRA-SAD, UMR Sisyphe, UPMC/CNRS, École des Mines de Paris, Centre de Géosciences

DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2007.vol34

Le modèle AROPAj a été mis au point et développé au cours de différents programmes de recherche nationaux et européens, et récemment au cours de la réalisation du projet européen GENEDEC (FP6, 2004-2007). Ce modèle contribuera à évaluer les émissions de polluants à différentes échelles spatiales, en particulier les quantités de nitrates dont les transferts par lixiviation vont affecter les aquifères en relation avec le Bassin de la Seine. Les émissions de polluants, essentiellement à ce stade les polluants azotés (via la dénitrification et l’émission du GES N2O, la lixiviation NO3, et la volatilisation NH3), seront déterminées selon la méthode de couplage entre le modèle AROPAj et le modèle agronomique STICS, méthode développée dans le cadre de la thèse de Caroline Godard (thèse soutenue le 11/12/2005), dans le cadre du programme GENEDEC, et de programmes GICC du Ministère de l’environnement (2002-2006). La logique qui sous-tend notre approche est la suivante. Un scénario économique se traduit par un ensemble de « signaux » adressés aux agents économiques que sont les exploitations agricoles du modèle AROPAj. Ces agents vont réagir à ces signaux en modifiant l’allocation de leurs terres et leurs niveaux de production et de consommation d’intrants. Ces modifications se traduisent par des variations d’impacts sur l’environnement, en « sortie d’exploitation ». Ces impacts sont soient des émissions directement assimilables à une pollution (i.e. les émissions de protoxyde d’azote), soit des quantités assimilables à une pollution une fois transportées sur des temps plus ou moins longs (i.e. les nitrates « disponibles » à la base racinaire ne seront considérés comme polluants qu’une fois concentrés dans les aquifères).

jayet@grignon.inra.fr