Modélisation du compartiment piscicole : Test d’un modèle bioénergétique pour mieux cerner la biomasse piscicole d’un bief de la Seine

Auteur.e.s

Philippe Boët, Michaël Léger, Céline Le Pichon

Université

Cemagref

Le modèle de fonctionnement écologique RIVE, élaboré au sein du Piren-Seine, est essentiellement fondé sur le concept de la boucle microbienne. Les niveaux trophiques supérieurs : invertébrés benthiques, macrophytes et poissons nécessitent des travaux afin d’étendre le pouvoir prédictif des outils de modélisation. L’objectif est d’inclure au modèle RIVE un module décrivant le fonctionnement du compartiment piscicole. Évaluer la biomasse totale en poisson est un point fondamental dans la connaissance d’un écosystème comme la Seine. Les méthodes classiques d’estimation ne sont pas adaptées à des évaluations quantitatives ou représentent un investissement matériel trop important. La technique de la pêche électrique présente des résultats d’ordre qualitatif comme la richesse spécifique, la capturerecapture nécessite un effort de pêche intense et le marquage d’une grande quantité de poissons et l’échosondage n’est pas encore bien mis au point pour des milieux aquatiques de faible profondeur. Une approche bioénergétique du problème apparaît ainsi une alternative intéressante. L’ICLARM, depuis quelques années, développe de nombreux outils d’aide à la gestion des milieux aquatiques et notamment des lacs. Le modèle bioénergétique ECOPATH II (Christensen & Pauly 1992) est appliqué au cas du bief d’Andrésy-Méricourt situé sur la Seine à l’aval de Paris.