Philippe Bonté, Stéphane Sogon, Michel Meybeck
LSCE, LGP, LGA
Les particules en suspension, vecteur majoritaire de nombreuses espèces chimiques, ne transitent pas directement avec l’eau. Elles ont un temps de séjour variable (sédimentation, remise en suspension après un délai plus ou moins long). Leur transit passe donc par des relais et il existe probablement aussi des puits de sédimentation à plus long terme. Dans le cas le plus fréquent de dépôt transitoire, la remise en suspension doit être déclenchée par des processus qui sont encore très mal cernés. A côté des paramètres physiques (répartition des sédiments dans le lit mineur, observation directe de la sédimentation et de la formation de flocs, modélisation déterministe des transports de particules, etc…), la détermination du paramètre temps par des marqueurs radioactifs ou éventuellement chimiques est un moyen d’améliorer la connaissance de ces processus. C’est l’objectif de ce travail : évolution logique d’un travail entrepris dans la précédente phase du PIREN Seine au sein du sous groupe « Bassin Versant Ruraux » consacré à l’étude de la première source de particules aux rivières : les sols cultivés dans les bassins amont. Au début de cette nouvelle phase du PIREN Seine, nous analysons les enseignements acquis par notre expérience passée et la faisabilité de nouvelles approches.