Enregistrement sédimentaire de la contamination métallique

Auteur.e.s

Philippe Bonté, Marie-Françoise Le Cloarec, Marie-Olga Sornein, Irène Lefèvre, Laure Tessier, Thomas Desalle, Jean-Marie Mouchel, Sophie Ayrault

Université

LSCE, CEREVE, LPS, CEA-CNRS

Afin de reconstituer l’histoire des rejets et de vérifier la concordance des bilans de rejets estimés à partir de recherches documentaires, nous avons poursuivi en 2003 la recherche de sites de sédimentation témoins des contaminations métalliques passées dans le Bassin de la Seine (cf Bernollin et al, 2002). La stratégie de base d’une telle étude consiste à rechercher, à l’aval d’une source de polluants : agglomération urbaine, zone industrielle, exutoire d’un bassin versant rural ou à agriculture intensive, par exemple, des sites à sédimentation régulière, non perturbée par des opérations de dragage, de reprofilage ou des rejets locaux ou des effondrements. Il s’agit alors de prélever dans les meilleures conditions possibles des carottes de sédiments permettant un échantillonnage continu pour obtenir une série diachronique des sédiments déposés à cet endroit. Il est donc nécessaire de dater ces sédiments ou, indirectement, d’en connaître la vitesse de sédimentation, en utilisant des outils appropriés à l’échelle de temps correspondante, pour sélectionner les carottes et les horizons dans ces carottes dont on analysera les teneurs en métaux ou autres contaminants.

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