Alkylphénols et Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques dans les eaux du bassin de l'Orge Aval. Quantification et faisabilité du suivi de la

Auteur.e.s

J. Gasperi, C. Lorgeoux, C. Gourlay, E. Kuhn, R. Moilleron

Université

UniversitÈ Paris-Est, Cereve, UMR-MA102 -AgroParisTech, Cemagref - HBAN

DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2007.vol13

Après la publication de certains travaux soulignant le danger pour l'homme et la faune de certaines substances chimiques sur la reproduction et le développement (Jobling et al., 1996 Servos, 1999 , Mougin et Cravedi, 2003 , Marcial et al., 2003), les perturbations endocrines induites par des xénobiotiques sont aujourd'hui au cœur des préoccupations scientifiques. Les perturbateurs endocriniens peuvent être d'origine naturelle (hormones naturelles) ou synthétique (hormones de synthèses et certains produits chimiques). Parmi les substances chimiques communément Incriminées, on retrouve dans l'environnement les dioxines, les phtalates, les polybromodiphényléthers, les alkylphénols (AP) et certains Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP). Bien que ces différentes familles de contaminants ne présentent pas le même potentiel œstrogénique, le Cereve en collaboration avec le Cemagref a décidé de s'intéresser à deux familles de contaminants dans le cadre de la phase V du programme PIREN-Seine : les AP et les HAP (thème perturbateurs endocriniens, actions 2e).

gasperi@univ-paris12.fr