AIPresHume : Atlas Interactif des Pressions Humaines : Éléments marquants de 2008.

Auteur.e.s

M. Silvestre, G. Billen, V. Thieu

Université

UMR 7619 Sisyphe, UPMC-CNRS

DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2008.vol43

En 2008, l’application AIPresHume a connu un certain nombre d’améliorations et d’étendues de ses fonctionnalités ainsi que la création de deux nouveaux jeux de données sur des bassins versants voisins de la Seine, la Somme et l’Escaut. La tendance globale d’évolution d’AIPresHume va vers une déconnection du code vis-à-vis des données. Il s’agit de conceptualiser les types de données et les types d’objet géographiques associés afin de s’adapter à la diversité des informations présentes dans un jeu de donnée mais également à la diversité que peut présenter différents jeux de données. Au paravent, un jeu de donnée minimal nécessaire pour pouvoir faire fonctionner pleinement l’application comprenait les données sur la lithologie, les surfaces agricoles drainées ainsi que celles irrigables. Il était alors impossible de générer les informations disponibles agrégées sur un bassin sur un jeu de données ne comprenant pas l’une ou plusieurs de ces informations. Des modifications du code ont permis de palier à ce problème : il s’agit principalement de tests de présence de table et de champs dans la base de données Access. La quantité de données indispensables pour utiliser toutes les fonctionnalités de l’application est donc maintenant nettement réduite. Comme nous le verrons par la suite, ces modifications ont permis de générer plus facilement des jeux de données sur d’autres territoires que le bassin versant de la Seine. De plus, l’ajout de toute nouvelle donnée directement associée à une fonctionnalité se fera désormais dans cet esprit afin de ne pas limiter les possibilités de création de nouveaux jeux de données. Par ailleurs, la structure des routines qui permettent d’agréger les informations contenues dans la base de données ont été améliorées de manière à faciliter l’ajout d’informations supplémentaires. Début 2008, pour des raisons évidentes de cohérences entre les différentes applications maintenues, la routine liée au parcours du réseau hydrographique via la codification Pfafstetter (Pfafstetter 1989) a été mise en concordance avec celle utilisée dans l’application Seneque (Ruelland et al., 2007). En effet, la codification ainsi que l’algorithme d’interrogation utilisé étaient différents. La compatibilité de ces deux applications est maintenant assurée sur ce point, un réseau hydrographique et ses bassins versants élémentaires associés peuvent donc être utilisés indifféremment par l’une ou l’autre de ces applications.

marie.silvestre@upmc.fr