Source des mycobactéries non tuberculeuses dans les bassins versants

Auteur.e.s

N. Radomski, F. Lucas, E. Cambau, L. Moulin, S. Haenn, M. Régis

Université

Leesu-Cereve, Ecole des Ponts ParisTech, Université Paris Est, Laboratoire associé du Centre national de référence des mycobactéries et de la résistance aux antituberculeux, Laboratoire de bactériologie, Hospital Saint-Louis, Eau de Paris, Direction Recherche Développement Qualité Environnement

DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2009.vol16

Sans transmission interhumaine démontrée, il est généralement accepté que l’exposition environnementale, particulièrement par l’eau, est une origine majeure de la plupart des infections humaines à mycobactéries non tuberculeuses (MNT). L’incidence des cas de mycobactériose d’origine hydrique est décrite de plus en plus fréquemment dans la littérature, en particulier des infections cutanées de personnes immunocompétentes et des infections pulmonaires causées par l’inhalation d’aérosols. L’ingestion ou l’inhalation d’eau contaminée par des MNT, à l’exception des eaux de baignade pour l’instant, peuvent aussi être une voie d’exposition des enfants. Les MNT sont ubiquitaires et peuvent être isolées d’une grande variété d’écosystème aquatiques, incluant l’eau de l’environnement, l’eau potable, l’eau récréative et l’eau d’origine industrielle. Par exemples, les MNT peuvent persister et proliférer dans les fleuves et l’eau du réseau utilisée dans les hôpitaux a été reportée comme potentiellement contaminée par les MNT. Les réservoirs naturels incluent des plants aquatiques, des amibes, des vertébrés et des insectes aquatiques. Du fait que les MNT sont des pathogènes émergeants pour l’homme et les animaux domestiques, il semble important d’identifier les sources des MNT et de mesurer leur prolifération, ainsi que leur persistance dans les écosystèmes d’eau douce. Ceci nécessite donc une méthode standardisée et robuste de quantification des MNT dans l’eau. Ainsi, les actions de 2009 viennent compléter celles de 2008 dans l’objectif d’obtenir une méthode fiable de quantification des MNT par bactériologie ou biologie moléculaire.

nicolas.radomski@leesu.enpc.fr