Sensibilité du modèle ProSe aux paramètres d’érosion dmatière en suspension : Application à la simulation du phosphore.

Auteur.e.s

Lauriane Vilmin , Nicolas Flipo, Michel Poulin, Gilles Billen, Chantal de Fouquet, Alexis Groleau, Josette Garnier.

Université

Centre de Géosciences, Mines ParisTech, UMR 7619 Sisyphe, IPGP UMR 7154, Université Paris Diderot, Laboratoire de Géochimie des Eaux

DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2011.vol14

Afin de pouvoir correctement simuler les différents processus biogéochimiques à différentes échelles de temps (temps long ou haute fréquence), il est important de bien simuler l’évolution des matières en suspension (MES). Ceci implique : – la sédimentation des MES qui se traduit par l’accumulation locale de vase en fond de rivière, – l’érosion des dépôts de vase fluide et la reprise des stocks de vase accumulée en période d’étiage (il faut alors vérifier que les niveaux de base estivaux et les pics hivernaux de concentration en MES dans la colonne d’eau sont correctement reproduits par le modèle). Ces processus influencent en effet beaucoup d’autres phénomènes biogéochimiques. L’accumulation de vase peut induire des anoxies qui peuvent modifier le comportement de certaines espèces. En conditions d’anoxie, le cycle de l’azote est par exemple modifié et on peut voir apparaître de la dénitrification. Les concentrations en MES dans la rivière vont quant-à-elles influencer la quantité de lumière reçue par les algues ou encore la quantité de phosphore potentiellement adsorbable. Cette étude porte sur l’année 2008 ; le secteur simulé s’étend de l’amont de la confluence de la Seine avec la Marne jusqu’à Poses, soit un linéaire d’environ 250 km. Le but de cette étude est d’améliorer la simulation des concentrations en orthophosphates avec PROSE. Ceci sera réalisé grâce à un calage des processus d’érosion. L’effet de ce calage sur la simulation de l’accumulation de vase sera aussi brièvement abordé.

lauriane.vilmin@mines-paristech.fr