Josette Garnier, Gilles Billen
UMR Sisyphe 7619, CNRS/UPMC
Nous avions, en 1998, appréhendé la biodiversité en élargissant le modèle RIVE à des groupes planctoniques qui apparaissent surtout dans les milieux stagnants, pas encore pris en compte. Nous avions alors testé l’influence du temps de séjour et de la charge en phosphore sur l’occurrence de ces groupes et montré un phénomène de convergence entre les milieux stagnants et courants. Nous avions également montré à l’échelle du bassin de la Marne qu’une superficie d’étangs équivalente à celle du réservoir Marne (4800 ha) avait un effet important sur les équilibres phyto- & zooplancton à son exutoire. En 1999, nous avons focalisés nos recherches sur les petits milieux (l’exploration de l’effet des réservoirs dans des conditions variées sera appréhendé dans le cadre d’un dialogue avec les “Grands Lacs de Seine”. Pour mieux appréhender l’impact des petits milieux, nous avons exploré leur rôle dans le Bassin du Grand Morin, qui n’a pas d’étangs en communication, et pour lequel nous nous affranchissons de l’effet des mollusques invasifs. Si d’un point de vue théorique, il s’agit d’appréhender la biodiversité du paysage, d’un point de vue appliqué, il faut mesurer les conséquences d’une possible modification du “paysage des annexes hydrauliques” sur la qualité d’eau de la Seine. C’est pourquoi nous continuerons de nous intéresser aux conditions passées des annexes hydrauliques et de la charge eutrophisante dans le bassin (cf les avancements des travaux rétrospectifs). Ces actions s’inscrit dans le cadre du programme LITEAU (Ministère d l’Environnement)qui débute cette année avec le PIREN-Seine dont le but est de modéliser l’ensemble du continuum aquatique. rendra possible l’appréhension de l’impact de la Seine sur l’eutrophisation côtière du passé en complément des études au présent et constitura un élément clé).