Modélisation économique des relations entre l’agriculture et l’environnement à l'échelle du bassin de la Seine.

Auteur.e.s

P.-A. Jayet, P. Cantelaube, P. Zakharov, M. Génin, C. Bourgeois, A. Polard, C. Schott, C. Mignolet, F. Habets, P. Viennot, E.Philipe, O. Souhar

Université

INRA-Économie publique, INRA ASTER, Centre de Géosciences MINES/UMR Sisyphe 7619

DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2008.vol34

Globalement, il s’agit d’analyser, par la modélisation et sur le Bassin de la Seine, les impacts de différents scénarios économiques et/ou climatiques sur les activités agricoles et leurs effets sur le milieu. Les scénarios devraient intégrer l’évolution de l’environnement économique (Politique Agricole Commune, politique de promotion des cultures énergétiques, politiques environnementales) et de l’environnement physique (évolution du climat, avec l’adaptation des productions). Les impacts sur les activités agricoles portent sur changement d’usage des sols agricoles aussi bien que sur les rendements. Les impacts sur l’environnement concernent dans un premier temps les pollutions azotées (N2O, NO3, NH3). A terme, il s’agira d’intégrer dans l’analyse la régulation économique des pollutions d’origine agricole, en fonctions d’objectifs ciblés (réduction des émissions de gaz à effet de serre d’origine agricole sur la zone, maîtrise des concentrations en nitrate des eaux des aquifères du Bassin). Trois modèles sont retenus pour l’analyse : – le modèle économique d’offre agricole AROPAj ; – le modèle agronomique STICS ; – le modèle hydrogéologique MODCOU. Ces modèles sont utilisés en forçage bilatéral. L’objectif technique général est de coupler le modèle AROPAj et le modèle hydrologique de transfert MODCOU (Ecole des Mines – Géoscience et UPMC – SISYPHE), sous forme d’un couplage externe entre ces modèles. Le modèle STICS est utilisé pour la création de fonctions « dose-réponse » permettant de relier les activités agricoles et les émissions de polluants, fonctions qui sont nécessaires à l’association des deux autres modèles. A court terme, pour l’année en cours, les objectifs sont : 1. estimer les relations entre les émissions de polluants et les activités agricoles, via des fonctions « dose-réponse » ; 2. estimer à différentes échelles spatiales, les vecteurs de pollution, en particulier les quantités de nitrate dont les transferts par lixiviation vont affecter les aquifères en relation avec le Bassin de la Seine ; 3. estimer les quantités de nitrate à la base racinaire selon le maillage du modèle MODCOU.

pierre-alain.jayet@inra.fr