Etat des lieux sur le développement du module de transfert des pesticides PeStics : premiers tests de sensibilité.

Auteur.e.s

Wilfried Queyrel, Florence Habets, Hélène Habets , Pascal, Nicolas Flipo, Marie Launay, Dominique Ripoche, Céline Schott, Laurine Nicola, Thierry Morel, Gaëlle Tallec, Julien Tournebize.

Université

UMR Sisyphe, EPHE-UPMC-CNRS, Centre de Géosciences, équipe SHR, INRA-Agroclim, Unité SAD- ASTER INRA, CERFACS, UR Hydrosystèmes et Bioprocédés, IRSTEA

DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2011.vol07

L’usage de pesticides destinés à lutter contre les parasites des cultures est très largement répandu dans le cadre de la production agricole Française. La France est en Europe le premier consommateur de pesticides avec une masse totale de 61 900 Tonnes de substances actives vendue en 2009 (UIPP, 2010). Par ailleurs, le cadre règlementaire sur l’eau impose des seuils de potabilité très bas, avec des concentrations dans l’eau potable inférieures à 0,1µg/l pour chaque molécule et 0,5µg/l pour la somme des matières actives retrouvées. Les produits phytosanitaires se caractérisent par une grande variété de matières actives et constituent par leur mode d’application une source de pollution diffuse. Les quantités retrouvées dans l’environnement peuvent être très faibles et par conséquent difficilement détectables et quantifiables (Blanchoud et al., 2011). Le transfert de pesticides dans l’environnement regroupe des processus complexes dont la compréhension pose encore de nombreuses interrogations. Le principal objectif de cette étude est d’appréhender par une approche basée sur la modélisation le transfert de pesticides à l’échelle du bassin versant. Les premières avancées du projet sont ici présentées et portent sur le développement d’un module de transfert de pesticides au sein du modèle agronomique STICS (Brisson et al., 1998), et d’une étude de sensibilité réalisée à partir de données expérimentales.

wilfried.queyrel@upmc.fr