Communautés microbiennes dans les rivières du bassin de la Seine : diversité et lien avec la présence de polluants chimiques.

Auteur.e.s

Isabelle George, Adriana Anzil, Raphaël Lanckman, Nathalie Meyer, Thierry Berthe, Fabienne Petit, Lise Fechner, P.Servais.

Université

Ecologie des Systèmes Aquatiques (ESA), Université Libre de Bruxelles, CNRS UMR 6143 M2C - Université Rouen/Caen, Irstea Antony, UR HBAN

DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2012.vol19

Les travaux réalisés en 2012 sur les communautés microbiennes du bassin de la Seine avaient pour objectif : - d’obtenir un premier aperçu de la diversité microbienne dans l’eau et les sédiments des rivières du bassin (ESA) - de lier cette diversité avec l’abondance de microorganismes et l’activité des communautés microbiennes (activité hétérotrophe, très générale, et activité nitrifiante, spécifique à certains taxons) (ESA) - de voir si cette diversité pouvait être corrélée avec certains paramètres physico-chimiques tels que concentration en oxygène, en cations/anions majeurs, en matière en suspension, en carbone et azote (sous leurs différentes formes), et surtout en certains polluants organiques urbains (mesurés par les laboratoires EPOC et EPHE) tels qu’HAP, PCB, ou disrupteurs endocriniens (bisphénol A (BPA), 4- nonylphénol (4-NP)…) (ESA) - d'apporter des éléments de compréhension sur l’origine de l’acquisition de la tolérance aux contaminants métalliques des biofilms microbiens qui se développent sous pression multi-métallique (M2C, HBAN). Dans cet objectif, trois campagnes ont été réalisées en septembre 2011, juillet et décembre 2012 sur l’axe Marnay-Bougival-Triel1 , ainsi qu’une campagne sur des petits ruisseaux à priori peu contaminés du bassin de l’Orgeval en octobre 2011. La plus récente de ces campagnes étant en cours de dépouillement, aucun résultat de celle-ci n’est présenté dans ce rapport. Ces campagnes ont été complétées par des expériences en laboratoire de suivi de la dynamique des communautés microbiennes dans des microcosmes d’eau et de sédiments de Triel artificiellement contaminés avec du BPA ou du 4-NP, afin de mettre en évidence l’existence (ou non) de bactéries tolérantes aux polluants étudiés, voire dégradatrices de ceux-ci dans ce site en aval de Paris. En parallèle, les équipes M2C et HBAN ont recherché la présence des gènes impliqués dans la résistance au cuivre, cadmium, zinc, argent et mercure dans les communautés du périphyton de deux autres sites (St Cyrsous-Dourdan et St Maurice).

igeorge@ulb.ac.be