Antibiorésistance des coliformes par l’étude de concentration minimale inhibitrice (CMI) : Application à la Seine et aux rejets hospitaliers

Auteur.e.s

S. Haenn, H. Accrombessi, L. Moulin

Université

CRECEP

DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2008.vol18

Depuis plusieurs années, l’utilisation intensive des antibiotiques en médecine humaine ou animale et comme agent prophylactique dans les élevages animaux est à l’origine de l’augmentation de l’antibiorésistance bactérienne. L’émergence de bactéries présentant des résistances, parfois multiples, aux antibiotiques est une préoccupation majeure de santé publique. Si de nombreuses études ont montré l’importance des réservoirs humains et animaux dans la sélection de ces bactéries, peu de travaux ont été initiés sur le devenir des bactéries antibiorésistantes, et des gènes correspondants, dans les environnements aquatiques et telluriques. Le thème antibiotique a été initié en 2007 et poursuivi en 2008. Dans ce programme, nous proposions de : - Déterminer la résistance des coliformes isolés selon la méthode normative à des antibiotiques appartenant à 4 classes d’antibiotiques différentes - Identifier des bactéries résistantes aux antibiotiques les plus présents. - Caractériser moléculaire la résistance à certains antibiotique (Quinolones, Tétracyclines, béta-lactames) - Effet des concentrations observées sur la diffusion de la résistance.

laurent.moulin@crecep.fr