Validation du modèle ProSe sur l’année 2003 et simulation prospective de programmes de mesures à l’horizon 2012 entre Paris et Poses

DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2006.vol12

La démarche proposée dans le cadre du PIREN Seine pour simuler l’impact des rejets d’eaux usées sur le réseau hydrographique de la Seine consiste dans une chaîne de modélisation basée sur l’utilisation des logiciels SENEQUE/RIVERSTRAHLER pour les bassins amont et du logiciel PROSE pour les axes principaux Seine-Marne-Oise. Dans le cadre de l’ « Atelier-Outils » l’objectif était de promouvoir l’appropriation des modèles par les partenaires du PIREN SEINE. Parmi les différents modes d’appropriation, nous avons proposé notamment d’inclure les partenaires du PIREN SEINE dans la réflexion et la définition de scénarios qui ont été testés à l’aide des modèles. Les scénarios ont été définis lors d’une réunion de l’atelier qui s’est tenue le 5 octobre 2006. A l’issue de cette réunion, il est apparu que les scénarios seraient de type DCE, i.e. considérant l’ensemble du bassin de la Seine, afin de mettre l’accent sur l’intérêt du couplage des logiciels SENEQUE et PROSE. De tels scénarios ont déjà été réalisés dans le cadre du PIREN SEINE en 2003 (Even et al. 2003; Bacq et Billen 2003; Even et al. 2005). Nous nous proposons ici de réviser ces scénarios en prenant en compte tant les avancées des modèles SENEQUE et PROSE que de nouvelles hypothèses. Concernant le logiciel PROSE une nouvelle version intégrant le phénomène de compaction et la stratification des processus benthiques à l’aide d’un modèle diagénétique, a été développée et validée. Deux années clé ont été retenues : • l’année 2003 comme période de référence actuelle, présente l’intérêt d’être une année relativement sèche et correspond au début du 8ème programme Agence de l’Eau ; • l’échéance 2012 correspond à la fin du du 9ème programme Agence de l’Eau et à l’achèvement des travaux programmés au SIAAP. 2012 est proche de l’échéance future fixée par la DCE à 2015. Deux types de bases de données sont exploitées : les bases de données de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, qui renseignent les rejets de type STEPs et industries. Les informations dans le secteur de l’agglomération parisienne sont remplacées par celles dont dispose le SIAAP sur ses propres rejets.