Transfert de pesticides dans le système sol-nappe-rivière : Etude du comportement de l’atrazine et de l’isoproturon dans le bassin versant de l

Auteur.e.s

H. Blanchoud, V. Bergheaud, L. Nicola, G. Vilain, S. Bardet, G. Tallec, F. Botta, E. Barriuso, C. Schott, A. Laverman, F. Habets, P. Ansart, A. Desportes, M. Chevreuil

Université

EPHE- UMR Sisyphe, UPMC CNRS, UMR EGC, Bat. EGER, INRA SAD ASTER, CEMAGREF Unité HBAN

DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2009.vol20

Il y a de nombreuses études qui ont été menées sur les sols de surface mais très peu en zone non saturée. Dans le cadre de la modélisation, les premiers essais développés dans le cadre de la thèse d’A. Rat ont concerné uniquement des processus dans le sol, par l’intermédiaire de STICS-Phytos. Une fois l’atrazine arrivée à la zone sous racinaire, son transfert était considéré comme passif, c'est-à-dire que la molécule se comportait comme les nitrates avec une contamination progressive des horizons profonds par effet piston tel que décrit par Gomez, 2002. Une des premières étapes a consisté à intégrer les processus de dégradation et d’adsorption/désorption dans la zone non saturée. En effet, les pesticides dissous peuvent être adsorbés dans la zone non saturée à travers les processus d’adsorption lents et rapides. Ils sont alors immobilisés dans ce milieu, jusqu’à subir une possible désorption. Enfin, ils peuvent également se dégrader, et former des métabolites, qui sont sujets aux mêmes processus que la molécule mère. Ces processus réactifs n’étaient pas pris en compte jusqu’à présent dans les modèles du PIREN-Seine. Les tentatives de représentation du transfert des pesticides dans la zone non saturée dans le modèle NONSAT ont été réalisées l’année dernière selon deux approches assez différentes (Bacchi et al., 2009) : • La première approche privilégiait les processus réactifs aux dépends d’une simulation réaliste du transfert des polluants dissous. Cette approche suppose donc que pour le transfert des pesticides, les processus de sorption/désorption sont prépondérants par rapport au transfert simple des éléments dissous. Cela implique donc que les pesticides se trouvent une grande partie du temps en phase solide. • La deuxième approche privilégiait la bonne représentation des transferts des éléments dissous, aux dépends d’un nombre limité de réaction. De fait, dans cette deuxième approche, on néglige les transferts vers la phase solide, et on ne considère que le processus de dégradation sur les pesticides dissous.

helene.blanchoud@upmc.fr