Elodie Moreau-Guigon, Fatima Tamtam, Tuc Quoc Dinh, Joelle Eurin, Pierre Labadie, Fabrice Alliot, Marc Chevreuil, Gwenaëlle Lavison, Patrick Candido, Violaine Augustin, Julien Tournebize.
UMR Sisyphe, EPHE, Université Paris et Marie Curie, CNRS, Laboratoire de Physico- et Toxico-Chimie de l'environnement (LPTC), UMR 5805 EPOC, CNRS-Université Bordeaux 1, Eau de Paris, Direction Recherche et développement et Qualité de l’Eau, Cemagref, UR HBAN
DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2010.vol16
En 2006, la France se classait au deuxième rang des pays européens pour sa consommation d’antibiotiques avec 1295 tonnes consommées en médecine vétérinaire et 729 tonnes en médecine humaine (Goossens et al., 2005, AFSSA, 2006). Bien qu’il n’existe pas actuellement de réglementation concernant leur niveau de présence dans les rejets et l’environnement, ces données justifient l’intérêt et la nécessité de définir les sources et le mode de transfert de ces substances pharmaceutiques, afin d’obtenir une meilleure caractérisation de la présence de ces molécules et de leur comportement dans l’environnement. Au cours de la phase V du programme PIREN-Seine, un premier état des lieux de la contamination en médicaments de la Seine a été réalisé, ensuite nous nous sommes intéressés aux sources et aux devenir des antibiotiques dans le réseau hydrographique. Ce rapport présente les travaux d’Eau de Paris et résume les travaux de thèse de F. Tamtam (2008) et T. Dinh (soutenance prévue fin 2011).