Cugier, P., Billen, G., Even, S., Poulin, M.
IFREMER, Dir.Environnement Littoral, Déptmt d’Ecologie Côtière, UMR 7619 Sisyphe, CNRS et Université Pierre & Marie Curie, CIG, ENSMP
Dans le cadre du test du scénario tendanciel 2015 du district Seine-Normandie, établi conformément aux préconisations de la Directive Cadre Européenne sur l’Eau, les différents modèles disponibles dans la ‘Boîte à Outils’ de modélisation du PIREN-Seine ont été mis en œuvre, pour évaluer la qualité de l’eau résultante dans l’ensemble du réseau hydrographique de la Seine. Les modèles de prévision des flux biogéochimiques du bassin de la Seine ont déjà été utilisés en dialogue avec le modèle SiAM/ELISE de la Baie de Seine, développé à l’IFREMER pour tester divers scénario prospectif ou rétrospectifs relatif à l’usage du sol ou à la gestion des eaux usées quant à leur impact sur l’eutrophisation de la Baie de Seine et les risques de prolifération algales indésirables. On sait en effet qu’en période sèche, des blooms de dinoflagellés toxiques causent de sévères nuisances aux régions côtières du Calvados (voir le rapport de Cugier et al, dans l’axe thématique Ecologie du Paysage hydrologique). Il semblait donc intéressant de prolonger l’exercice de test du scénario tendanciel en mettant en œuvre ce modèle de la Baie de Seine. Ce sont les premiers résultats de ce test qui sont brièvement rapportés ici. Les flux de nutriments à Poses, calculés par le modèle PROSE pour la situation de temps sec récente (‘1996’) et pour le scénario tendanciel 2015 H1 à même hydrologie (voir Even & Poulin, ce rapport), ont servi d’entrée pour le modèle écologique SiAM/ELISE qui calcule les floraisons algales en Baie de Seine. (Cugier et al, in press).
