Philippe Boët, Thierry Fuhs, Guillaume Gorges & Laurent Toupotte
Cemagref
Il s’agit de prédire le peuplement piscicole en fonction des caractéristiques physiques, chimiques et biologiques du milieu fluvial et ses annexes en faisant appel à des techniques essentiellement statistiques. Les modèles prédictifs sont intégrés à un système d’information géographique permettant de visualiser les peuplements à l’échelle du bassin. À terme l’ambition est d’élaborer un outil capable de simuler l’impact d’aménagements ou de modifications des modalités de gestion d’ouvrages existants sur les peuplements, par exemple, la chenalisation au gabarit européen, l’installation d’un nouveau barrage-réservoir, voire l’effet de rejets chroniques. Au cours de l’exercice 1999, le développement de modèles d’arbres de décision, couplés à une base de données spatialisées au moyen d’un SIG, a débouché sur un outil opérationnel. Mais sa mise en œuvre se heurtait cependant, d’une part, à l’insuffisance de données disponibles à l’échelle de l’ensemble du bassin de la Seine, et d’autre part, à la disparité et à l’hétérogénéité des données utilisées. Cette année a donc essentiellement été consacrée à couvrir l’ensemble du bassin hydrographique, ainsi qu’à valider, homogénéiser et sécuriser les données disponibles. À cette fin, ont été menées parallèlement, l’importation et l’enrichissement du référentiel géographique commun au PIREN-Seine, ainsi que l’intégration des données descriptives des tronçons de cours d’eau et des données de pêches dans une base Oracle. Sur cette base, de nouveaux modèles ont été construits prenant en compte tout le réseau hydrographique du bassin de la Seine. Un essai de simulation a également été tenté.

