Mesure des flux de CO2, N2O et NO et établissement de bilans quantitatifs à l’échelle de la parcelle agricole.

Auteur.e.s

P. Cellier, B. Loubet, P. Laville, S. Lehuger, B. Gabrielle, O. Fanucci, B. Durand, E. Larmanou

Université

UMR Environnement et Grandes Cultures, INRA-AgroParisTech

DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2008.vol36

Devant l’importance supposée des flux de CO2 et N2O, voire d’autres composés à effet de serre ou précurseurs, dans le bilan à l’échelle du bassin, ainsi que leur forte variabilité temporelle et spatiale, il est essentiel de disposer de références locales, acquises sur de longues durées pour bien appréhender la variabilité temporelle des flux et leurs variations en fonction des conditions climatiques et des pratiques. Pour cela, la stratégie idéale consiste à associer 1. Quelques sites sur lesquels sont suivis sur une base de temps courte (heure, journée) les principaux flux, pour investiguer la variabilité temporelle des flux ; cela suppose un investissement instrumental et humain important sur des sites situés forcément à proximité des laboratoires. 2. Un réseau de sites représentant des conditions pédologiques et climatiques, voire agronomiques différentes sur lesquels on mesure des flux de manière moins intensive que précédemment. On peut aussi se contenter de faire des bilans plutôt que des mesures directes. 3. Des modèles représentant le fonctionnement de l’écosystème et les principaux flux de GES. Plusieurs modèles de ce type existent dans la littérature, parmi lesquels on peut citer DNDC (Li, 2000), STICS (Brisson et al., 2003) et CERES-EGC (Gabrielle et al., 2006 ; Hénault et al., 2005).

cellier@grignon.inra.fr