Les activités humaines à l’origine de l’usage des produits phytosanitaires sur le bassin de l’Orge

Auteur.e.s

C. Schott, T. Fournier, C. Mignolet, M. Benoît

Université

INRA SAD

DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2007.vol23

Le bassin de l’Orge a été choisi comme site-pilote du PIREN-Seine en 2007, en concertation avec le programme Phyt’Eaux Cités lancé par le SEDIF (Syndicat des Eaux d’Ile-de-France). Il s’agit d’un petit bassin versant de 936 km2 situé en contexte péri-urbain, ce qui offre la possibilité d’étudier la contamination des ressources en eau par les pesticides liée à leur utilisation tant en milieu urbain qu’agricole. Le volet urbain est pris en charge par le programme Phyt’Eaux Cités par le lancement de campagnes de mesures in situ et d’enquêtes sur l’utilisation des pesticides par les collectivités territoriales, tandis que le volet agricole est pris en charge par les équipes du PIREN-Seine, par le biais d’enquêtes sur l’usage agricole de pesticides et la mise en place d’outils de modélisation des transferts de ces pesticides sur ce bassin versant. L’année écoulée (2007) étant la première consacrée au bassin de l’Orge par notre équipe, ce rapport présentera les premiers résultats issus du traitement des données permettant de connaître la répartition des activités humaines sur ce bassin, avec un accent particulier – puisqu’il s’agit de notre thématique de recherche – sur les activités agricoles. En effet, avant de focaliser notre travail sur l’étude des systèmes de culture impliquant l’usage de pesticides et leur répartition au sein du bassin, nous avions besoin au préalable de comprendre comment se construit la qualité de l’eau du bassin de l’Orge en fonction de la localisation des activités humaines. Nous verrons dans le premier chapitre que le bassin de l’Orge est à la fois agricole (45% de la surface), urbain (24%), mais également très forestier (31%) et que ces différents types d’occupations du sol ne se répartissent pas uniformément sur le bassin. Nous avons pu mettre en évidence un fort gradient amont-aval des types d’occupations du sol montrant la prédominance des zones forestières puis agricoles en tête de bassin, et de plus en plus urbaines à mesure qu’on se rapproche de la confluence de l’Orge avec la Seine.

Schott@mirecourt.inra.fr