Evolution du modèle hydrogéologique MODCOU et stratégie de couplage avec un modèle économique et un modèle de pesticide »

Auteur.e.s

F. Habets, E. Ledoux, P. Viennot, E. Philippe, C. David, E. Moreau Guigon, H. Blanchoud, P-A. Jayet, A. Bacchi, P. Zakharov

Université

UMR SISYPHE, CNRS-UPMC, Centre de géosciences ENSMP, INRA

DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2007.vol48

Après une période de réflexion sur les limitations de la modélisation grand bassin des transferts de contaminant existants de type STICS-MODCOU-NEWSAM et STICS-Phyto-MODCOU-NEWSAM, et sur les besoins grandissants de couplage et d’interactions fortes avec des modèles de processus et des modèles économiques, nous avons définis une stratégie d’évolution des couplages. Cette stratégie se base avant tout sur des couplages de modèles experts pouvant interagir facilement via des interfaces de communication, sans pour autant être intégrés dans le code de calcul, afin de laisser la possibilité aux codes experts d’évoluer librement. Un important effort est fait actuellement par l’INRA pour faire évoluer le code du modèle agronomique STICS vers une structure à la fois spatialisée et modulaire. De même, le développement du modèle STICS-phytodel, en cours de réalisation, prend en compte la nécessité d’une structure modulaire. Un point bloquant reste donc avec la modélisation hydrogéologique MODCOU-NEWSAM, qui a une structure assez lourde et limitant les interactions, et c’est donc d’abord sur ces modèles que se porte toute notre attention. De ce fait, nous avons commencé en 2007 à restructurer la modélisation MODCOU NEWSAM. Une nouvelle structure informatique a été définie. Bien qu’incomplète, la nouvelle version de MODCOU-NEWSAM est utilisée dans une étude visant à améliorer la simulation des transferts d’eau et de polluant passif dans la zone non saturée (section 3). En parallèle, un nouveau modèle de routage en rivière simplifié, basé sur la méthode de Muskingum a commencé à être développé par Cédric David, actuellement en CDD à l’ENSMP, et devrait permettre 2 notamment une amélioration du calcul des relations nappe – rivière, grâce à l’abandon des zones isochrones (section 4). Enfin, durant l’année, nous avons pu préciser les besoins pour un couplage avec le modèle de pesticide STICS-phytodel (section 5), ainsi qu’avec le modèle agro-économique AROPAj –STICS (section 6)

florence.habets@ensmp.fr