Évolution des traitements phytosanitaires en vue de simuler leurs impacts sur la qualité de l’eau : synthèse sur l'Orgeval.

Auteur.e.s

Laurine Nicola, Céline Schott, Catherine Mignolet

Université

INRA, UR SAD ASTER

DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2010.vol06

Les travaux présentés dans ce rapport s’inscrivent dans le cadre des recherches menées sur le bassin versant de l’Orgeval, site –atelier du PIREN-Seine, et ont pour finalité de présenter comment sera constituée la base de données (BDD) sur les pratiques phytosanitaires qui permettra aux modélisateurs de simuler les transferts de pesticides appliqués sur le bassin versant de l’Orgeval de 1990 à 2008. Au regard des molécules les plus problématiques retrouvées dans les analyses d’eau (urées substituées, sulfonylurées et triazines), et des cultures les plus représentées sur le bassin versant de l’Orgeval, nous avons concentré dans un premier temps notre étude sur les pratiques agricoles du blé tendre d’hiver (40% de la SAU) et du maïs grain (14% de la SAU) (Nicola et Schott, 2010). Pour reconstituer ces pratiques, il a fallu caractériser à la fois les dynamiques dans le temps de l’assolement des cultures à l’échelle communale et les Itinéraires Techniques (ITK). Nous présenterons dans ce rapport la partie sur les ITK (cf. Nicola, 2009 pour la reconstitution de l’assolement). Une grande diversité de données hétérogènes et discontinues a été utilisée pour reconstituer les ITK, les valider et interpréter les dynamiques des différentes variables qui les composent. Ces travaux ont été facilités par la création en 2010 d’une base de données intermédiaire dans laquelle toutes les formes d’enquêtes disponibles (carnets de plaine, SRPV, SCEES et dires d’expert) ont été saisies. Après avoir resitué le contexte de l’étude et présenté la méthodologie adoptée, nous décrirons les pratiques de traitements générales pour le blé tendre d’hiver et le maïs grain à travers différents indicateurs. De façon plus détaillée, nous retracerons les dynamiques continues des matières actives par la suite. Puis nous essaierons d’identifier les relations entre les différents paramètres des ITK et leur évolutions au cours du temps. Enfin, nous verrons en quoi nos travaux peuvent enrichir les méthodes de reconstitutions des pratiques puisque ces méthodes sont encore loin d’être clairement définies.

Laurine.Nicola@mirecourt.inra.fr