Évaluation du module de transfert des pesticides PeStics sur différents sites expérimentaux et acquisition de données à la parcelle en vue de l

Auteur.e.s

W. Queyrel, F. Habets, H. Blanchoud, M. Launay, D. Ripoche, J. Tournebize, P. Ansart, D. Alraddawi, F. van der Berg, J. Boesten.

Université

UMR Sisyphe, EPHE-UPMC-CNRS, Centre de Géosciences, équipe SHR, INRA-Agroclim, UR Hydrosystèmes et Bioprocédés, IRSTEA, Alterra Environmental Risk Assesment, Drovendaalseteeg

DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2012.vol03

Le transfert des pesticides dans les bassins versants est difficile à appréhender, tant au niveau de l’évaluation des molécules susceptibles d’être détectées que des concentrations mesurées. La diversité des molécules utilisées en agriculture et les doses d’application de plus en plus faibles rendent leur détection au-dessus de la limite de quantification incertaine. La modélisation du transfert des pesticides permettrait d’évaluer la présence de ces molécules. La réglementation des traitements a considérablement évolué ces dernières années, notamment avec la mise en place du plan Ecophyto 2018 qui s’est accompagnée d’un retrait d’homologation des principales substances régulièrement détectées dans les eaux. Dans le cadre du Piren Seine, le couplage du modèle agronomique STICS avec la chaine de modélisation hydrogéologique MODCOU avait permis de montrer qu’il était possible de modéliser le transfert des nitrates sur tout le territoire du bassin versant de la Seine (Gomez et al., 2003). Les développements au sein de la plateforme de modélisation Eaudyssée ainsi que ceux apportés dans la dernière version de STICS pour la rendre modularisable ont orienté le choix d’y intégrer un module de transfert dédié aux pesticides : Pestics. Les processus affectant le transfert dans les sols des pesticides ont été implémentés au sein de Pestics dans le modèle agronomique STICS. Bien que les premières applications de ce modèle donnent des résultats sensés, des travaux supplémentaires étaient nécessaires pour une évaluation plus précise. Pour cela, un effort a été effectué pour obtenir de nouveaux jeux de données expérimentaux auprès de partenaires scientifiques. En parallèle, un travail expérimental a été mis en place sur le bassin versant de l’Orgeval pour acquérir des données sur une parcelle agricole durant la saison 2012.

wilfried.queyrel@upmc.fr