Evaluation de l’application du modèle STREAM à l’échelle d’un bassin versant au cours d’une année culturale sur le bassin de l’Austreberthe

Auteur.e.s

Olivier Cerdan, Christophe Mercier, Véronique Souchère, Alain Couturier, Denis Ruelland

Université

bBRGM, UMR SAD APT, INRA, Unité de Science du Sol, CNRS, UMR 5569

DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2005.vol12

Le couplage du modèle RIVERSTRAHLER avec une interface SIG au sein de l’Applicatif SENEQUE a permis d’en moduler la résolution spatiale au gré des besoins de l’utilisateur, et éventuellement jusqu’au niveau des bassins versants élémentaires des cours d’eau permanents d’ordre 1. Il reste que cette maille est encore trop étendue pour répondre à certaines questions qui se posent dans les sites ateliers relativement à l’impact sur la qualité de l’eau de la spatialisation fine de certaines activités agricoles ou de certaines mesures paysagères qui pourraient être envisagées pour lutter contre la pollution diffuse. De même à cette échelle spatiale, la résolution temporelle (décadaire) du modèle RIVERSTRAHLER est inadaptée. Il a donc été envisagé de construire sur le même modèle un outil de modélisation plus fin que SENEQUE/RIVERSTRAHLER, spécialement dédié à l’étude du lien entre la répartition spatiale fine des activités agricoles et les apports diffus aux eaux de surface. La résolution temporelle a été étendue à l’échelle journalière, et un couplage a été assuré avec le modèle STREAM, développé à l’INRA d’Orléans, qui calcule les flux de ruissellement et d’érosion, à l’échelle des événements pluvieux, compte tenu du relief (sur base d’un MNT à maille 50 m), du couvert végétal, et de l’état de surface des sols. Le passage d’une modélisation du ruissellement et de l’érosion pour des événements pluvieux à l’échelle de petits bassins versants amonts à une modélisation du fonctionnement érosif sur une année culturale pour un bassin versant de 215 km² a été effectué de manière opérationnelle sur un cas réel. L’objectif pour l’année 2005 sera de simuler une nouvelle année culturale pour laquelle on dispose de mesure de matière en suspension à l’exutoire du bassin afin de calibrer et valider l’approche.

o.cerdan@brgm.fr