Etude des pratiques de désherbage du blé tendre dans le bassin versant de l’Orgeval de 1990 à 2008

Auteur.e.s

L. Nicola, C. Schott

Université

INRA, UR 055 ASTER-Mirecourt

DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2009.vol19

Dans le cadre du Grenelle de l’environnement, la présence des pesticides dans les eaux (souterraines et de surface) a été considéré comme un problème d’intérêt majeur. Suite à la Directive Cadre sur l’Eau, les pays membres se doivent de mettre en place des moyens adaptés à la préservation ou la restauration d’une eau de « bonne qualité » pour les grandes masses d’eau d’ici 2015 (Blanchoud et al, 2008). Concernant les produits phytosanitaires et les eaux de surface, il s’agit à la fois d’obtenir un bon état chimique (respect de certaines concentrations de substances prioritaires) et un bon état écologique (apprécié selon des critères biologiques notamment). Les travaux présentés dans ce rapport s’inscrivent dans le cadre des recherches menées sur le bassin versant de l’Orgeval, site –atelier du PIREN-Seine, et ont pour finalité de présenter comment sera constituée la base de données sur les pratiques phytosanitaires qui permettra aux modélisateurs de simuler les transferts de pesticides appliqués sur le bassin versant de l’Orgeval de 1990 à 2008. Au regard des molécules les plus problématiques retrouvées dans les analyses d’eau (urée substituées, sulfonylurées et triazines), et des cultures les plus représentées sur le bassin versant de l’Orgeval, nous avons concentré dans un premier temps notre étude sur les pratiques de désherbage du blé tendre d’hiver qui seront présentées ici. Après une première partie de présentation du bassin versant de l’Orgeval, nous présenterons ensuite la méthodologie qui a été adoptée dans cette étude. Pour quantifier et identifier les entrées et les sorties d’intrants herbicides du blé tendre d’hiver dans le système du bassin versant de l’Orgeval, nous avons dans un premier temps cherché à caractériser les dynamiques dans le temps de son assolement puis dans un deuxième temps, les pratiques phytosanitaires des agriculteurs de la zone d’étude. La quatrième partie visera à mieux comprendre les déterminants des pratiques de désherbage du blé tendre d’hiver afin de pouvoir proposer des stratégies alternatives au désherbage chimique. Enfin l’ensemble de ces données, avant d’être saisies dans la base, sera validé par différentes méthodes, dans une dernière partie.

Schott@mirecourt.inra.fr