Etude archéologique et historique de la vallée du Grand-Morin (Ve-XVIIIe siècle) : le cas du bassin versant de l'Orgeval

Auteur.e.s

P.Tigreat, E. Rieth

Université

Paris 1-CNRS, UMR 8589 LAMOP

DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2008.vol30

La vallée du Grand Morin s’étend sur 119 communes, à la fois sur les départements de la Marne, où la rivière prend sa source à Lachy, et de la Seine-et-Marne, respectivement 32 et 87 territoires communaux. Au total, son bassin versant s’étend sur 1193 km², soit approximativement un dixième de la superficie du bassin de la Marne. D’une longueur de 113 kilomètres, le Grand Morin traverse tour à tour les villes d’Esternay, de la Ferté-Gaucher, de Coulommiers, de Crécy-la-Chapelle, de Saint-Germain-sur-Morin et d’Esbly, avant de se jeter dans la Marne, rive gauche, en aval de Meaux, à 40 kilomètres à l’est de Paris. L’Aubetin, affluent principal du Grand Morin, est long de 62 kilomètres, mais de nombreuses rivières de taille plus modeste s’y jettent, notamment la rivière Orgeval. Marquée par un climat océanique dégradé, aux températures douces, la vallée du Grand Morin reçoit en moyenne 678 millimètres d’eau par an. L’échelle d’approche de ce travail de recherche, débuté en 2008, a été définie par les limites du bassin versant de l’Orgeval, fenêtre d’observation du Grand Morin s’étendant sur près de 104 kilomètres carrés. Au cœur de la Brie, il recèle de sites multiples, qui, de façon contrastée, révèlent les implantations et les interventions anthropiques dans le paysage, de la préhistoire à la période contemporaine. La connaissance de ces sites peut s’avérer ancienne et lacunaire. Aujourd’hui, elle est surtout le fruit de mises à jour récentes et quotidiennes accomplies par les archéologues, travaillant en amont des projets d’aménagement de ce territoire.

tigreat_pierrick@yahoo.fr