Nicolas Radomski, Françoise Lucas, Emmanuelle Cambau, Laurent Moulin, Sophie Haenn, Moilleron Régis.
Leesu UMR MA 102, Ecole des Ponts ParisTech, Université Paris Est, Laboratoire associé du Centre national de référence des mycobactéries et de la résistance aux antituberculeux, Laboratoire de bactériologie, Hôpital Saint-Louis, Eau de Paris, Direction Recherche Développement Qualité Eau,
DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2010.vol24
Suite aux développements analytiques présentés dans les rapports d’avancement 2008 (Rapport action MNT 2008) et 2009 (Rapport action MNT 2009), publiés sous forme de deux articles en bactériologie (11) et biologie moléculaire (12) dans Applied and Environmental Microbiology, il a été entrepris de comparer les méthodes d’extraction d’ADN mycobactérien dans des échantillons environnementaux et d’appliquer la méthode la plus adaptée pour quantifier les mycobactéries non-tuberculeuses (MNT) dans les échantillons collectés en 2008, 2009 et 2010 (Rapports action MNT 2008 et 2009). Plus précisément, l’état de l’art sur les sources environnementales de MNT (Rapports action MNT 2008 et 2009) nous a indiqué que les densités de MNT dans les sols et dans les eaux de surface pendant des événements pluvieux sont très peu étudiées. Nous avons donc exploré ces sources diffuses potentielles en échantillonnant des sols urbains, péri-urbains et ruraux, ainsi que l’impact de plusieurs affluents sur la qualité de la Marne en temps sec et lors d’un évènement pluvieux. Il est donc présenté dans ce rapport la comparaison des méthodes d’extraction d’ADN mycobactérien, la caractérisation de la nature des sols propices à la présence de forte concentration en mycobactéries et l’étude de l’impact sur l’eau de surface des ruissellements en temps de pluie.