Johnny Gaspéri, Elodie Moreau-Guigon, Pierre Labadie, Martine Blanchard, Marie-Jeanne Teil, Khawla Tlili, Tuc Quoc Dinh, Chau Tran, Fabrice Alliot, Annie Desportes, Catherine Bourges, Marc Chevreuil, Mathieu Cladière, Catherine Lorgeoux, Cécile Miège, Philippe Bados, Marina Coquery, Lucie Oziol, Maya Bimbot, Viviane Huteau, Sara Karolak, Yves Levi.
UMR Sisyphe, Université Paris et Marie Curie EPHE CNRS, Laboratoire de Physico- et Toxico-Chimie de l'environnement (LPTC), UMR 5805 EPOC, CNRS-Université Bordeaux 1, LEESU, Université Paris-Est, UMR-MA102 -AgroParisTech, UR MALY Cemagref, Laboratoire Santé Publique – Environnement, UMR 8079 CNRSAgroParisTech, Université Paris XI
DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2010.vol17
Au cours de la phase V du PIREN-Seine, un des objectifs principaux de la bulle perturbateurs endocriniens (Coordination M Chevreuil, Sisyphe) visait à étudier finement la variabilité spatiotemporelle de la contamination de la Seine par les micropolluants organiques. Comparativement à la phase IV pour laquelle seuls les polychlorobiphényles (PCB) et les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) avaient été suivis, le nombre de molécules dosées au cours de cette phase a considérablement augmenté avec le suivi de plastifiants (phtalates et bisphénol A), de tensio-actifs (alkylphénols), de retardateurs polybromés (biphényles polybromés - PBDE), d’hormones, et de composés perfluorés. Si les HAP et les hormones sont d’origine naturelle et anthropique, les autres contaminants sont exclusivement d’origine anthropique. Les expérimentations menées depuis 2008 sur l’axe fluvial Seine avait plus spécifiquement pour objectifs : i) de confirmer pour les anciens contaminants (HAP et PCB) les niveaux d’imprégnations et les observations des précédentes phases, ii) de donner, pour les composés nouvellement étudiés, les premières informations sur les niveaux d’imprégnation, et sur la dynamique de ces polluants sous différentes conditions hydrologiques, iii) de visualiser l’impact de l’urbanisation parisienne sur la qualité des milieux récepteurs, iv) de donner les premiers éléments sur ces éléments vis-vis des objectifs de bon état la Directive Cadre sur l’Eau.