Josette Garnier, Guillaume Vilain, Stefan Jehanno, Marie Silvestre, Gilles Billen, Anun Martinez, Benjamin Mercier, Olivier Tronquard, Gwenaël Abril, Dominique Poirier, Pierre Cellier, Céline Decuq.
UPMC/CNRS, UMR 7619 Sisyphe, CNRS UMR 5805 EPOC, OASU - Université Bordeaux 1, INRA Unité Mixte de Recherche INRA / AgroParisTech
DOI
https://doi.org/10.26047/PIREN.rapp.ann.2010.vol02
Les bilans agricoles d’émissions de méthane (CH4) et de l’oxyde nitreux (N2O) ont été réalisés à l’échelle du bassin de la Seine, sur la base de mesures acquises sur les sols et dans le réseau hydrographique. Le réseau hydrographique émet environ 140 103 kg N-N2O et 170 103 kg C-CH4 auxquelles s’ajoutent les émissions par les zones humides estimées à 500 – 800 103 kg NN2O et 400 - 4000 103 kg C-CH4. Ces émissions indirectes représentent environ 10% et 1% des émissions directes par les sols agricoles pour le N2O et le CH4 respectivement. Les émissions directes sont en majorité celles des sols arables 10400 103 kg N-N2O pour le N2O, alors que les émissions directes du CH4 sont essentiellement liées à la digestion entéro-gastrique du cheptel, et en particulier des bovins, soit 194660 103 kg C-CH4. Les sols sont un puits pour le CH4 : - 10000 103 kg C-CH4.. Les émissions de N- N2O et de CCH4 représentent 12.3 106 tonnes CO2 équivalent an-1. A ces émissions, il faut ajouter celles émises par le fuel pour les activités agricoles et celles liées à la fabrication des engrais synthétiques qui représentent respectivement 0.1% et 10%.